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Florent, de la navigation à la gestion-location

Nouvellement arrivé chez Grassi Bateaux pour prendre en main la partie gestion-location avec Camille Cailleau, Florent Miner met pied à terre après avoir beaucoup navigué.

Breton, Florent l’est de naissance, mais également par son attirance pour la pratique nautique. « À Portsall, j’avais le choix entre foot et voile quand j’étais gamin, alors j’ai opté pour l’école de voile localeJ’ai ensuite beaucoup régaté en compétition » Avant de faire de la mer son « terrain de jeu » préféré, l’ado également épris de sport obtient, après un bac de comptabilité, une licence STAPS à Rodez. C’est alors qu’il met le cap sur une carrière « maritime ». Brevets d’état de voile et de capitaine 200 en poche, il va passer presque plus de temps sur les flots que sur la terre ferme, convoyant pendant huit années des voiliers aux quatre points cardinaux. « Etre sur l’eau constitue un besoin pour moi, je m’y sens bien et la mer est l’un des derniers endroits où l’on est encore libre de faire ce que l’on veut. »

C’est en 2024, lors d’un convoyage du bateau d’Olivier Grassi pour le mettre au départ d’une régate, que Florent va faire connaissance avec celui-ci. Le courant passe, et pour palier le départ de Thomas, le poste de responsable de la gestion-location de voiliers est proposé en décembre dernier à ce papa de deux filles, Louisa et Adèle. « Nous travaillons en binôme avec Camille et cela m’aide, car je suis encore en phase d’apprentissage de ce métier nouveau pour moi. » S’il a déjà œuvré dans des sociétés de location, c’est toute l’organisation propre à Grassi Bateaux que le skipper professionnel doit intégrer. Au-delà de la préparation de la haute saison de l’activité qui débute au printemps, Florent avoue son appréhension à entrer dans une entreprise où l’ensemble des collaborateurs sont si soudés. « En fait, j’avais un peu peur de rentrer dans cette famille, de demander conseil quand je ne sais pas faire, mais en fait ça se passe très bien. »

Occupé lors de cette période d’hivernage à entretenir et réparer les sept voiliers de 27 à 45 pieds que compte la flotte de location, ce « bientôt » quarantenaire s’applique aussi à en améliorer le confort via des bricolages qui sont parfois des « premières fois » pour lui. « Il faut aussi savoir satisfaire les propriétaires des bateaux en ayant un bon relationnel avec eux et en trouvant un bon équilibre entre leurs demandes et ce que l’on peut faire », explique par ailleurs celui qui bénéficie d’un CDI depuis ce mois de janvier, avant d’ajouter qu’il est heureux d’avoir posé sac à terre chez Grassi Bateaux et de passer davantage de temps avec sa compagne Marie-Claire et ses enfants.

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