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Pierre, libre comme l’air

Personnage atypique comme l’est son parcours professionnel, Pierre Cardineaud nourrit une passion pour tout ce qui est en rapport avec l’air.

« La voile, le souffle du vent…, c’est tout sauf un hasard si je suis arrivé chez Grassi Bateaux ». Depuis le début de cette année, notre entreprise compte en effet un nouveau collaborateur. Un quinquagénaire ivre d’envies à la trajectoire étonnante.


Rochelais de naissance, c’est d’abord sur une école d’apprentissage maritime qu’il va mettre le cap. CAP/BEP de mécanique auto en poche, il voudra devenir pompier de Paris avant de renoncer par précaution physique. Quelque temps après, le voilà maître-nageur à l’Aquaboulevard de Paris pour trois années de rêve d’un célibataire…libre comme l’air. La côte atlantique lui manquant, retour à la case rochelaise pour un séjour très longue durée à l’espace culturel du Carré Amelot comme animateur. L’histoire se finit moyennement bien, alors Pierre suit son amoureuse du moment à Tahiti où il expérimentera la vie comme autochtone sur un territoire où tout coûte cher… Deux années qu’il rythme par un travail au sein d’une voilerie avant de se poser en Australie dont il tombe raide-dingue du mode de vie comme des grands espaces. « Depuis, j’y suis retourné 7 fois pour parcourir le pays en vélo couché. » Des ballades à deux roues et à l’air libre qui enthousiasme le recordman du monde de saut en cerf-volant qu’il est, avec un bond de 83 mètres 80 réalisé le 14 février 1997 !

Du chantier « industriel » Fountaine-Pajot et Dufour Yachts, où il a officié une décennie, à Grassi Bateaux qu’il a intégré en janvier dernier après une rencontre fortuite avec Olivier Grassi autour du modélisme, l’une de ses autres passions, il y a un grand pas franchi vers une aventure professionnelle beaucoup plus humaine. « C’est incroyable de découvrir aujourd’hui une entreprise où tous les gens partagent les mêmes valeurs de bienveillance, de solidarité ou bien encore de convivialité. » Dès le premier jour où Joseph l’a accompagné au plus près dans l’apprentissage de certaines tâches, l’ancien accastilleur a mesuré sa chance de faire désormais partie de cette véritable famille où le goût du travail très bien fait est partagé par tous. Persuadé que « si l’on s’y applique, on apprend vite », Pierre sait déjà qu’ici, un vent porteur va continuer à souffler pour lui.

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